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Réservation en ligne | Maison Hurtubise

18 Juil 23
admin
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Vous souhaitez visiter la Maison Hurtubise?

Nouvelle excitante: l’ensemble de l’exposition de photographies est maintenant accessible à nos visiteurs avec limitations visuelles! Demandez l’audio-guide!

Facilitez le processus en réservant directement en ligne (ci-dessous)! N’oubliez pas de toujours attendre notre confirmation avant de vous présenter pour votre visite guidée.

Si vous préférez les réservations par courriel, vous pouvez toujours procéder de cette façon en écrivant à coord@hcq-chq.org

Informations générales

Quand? Du 20 juin au 10 août 2023 (mardis, mercredis et jeudis)

Où? Maison Hurtubise – 563 Chemin de la Côte-Saint-Antoine, Westmount, QC H3Y 2K5

Stationnement? Facilement trouvable dans les rues avoisinantes à la Maison Hurtubise (ex. Avenue Victoria ou rue Prince-Albert)

Transport publique? Les stations Vendôme et Villa-Maria se trouvent à 15 minutes de marche et le 124 Victoria Nord passe non loin de la maison

Prix?

À payer sur place en argent comptant seulement

  • 10$ | Adulte 18+
  • 6$ | Adolescent 12-17 ans
  • 4$ | Enfant 6-11 ans
  • Gratuit | 5 ans et moins & accompagnateur d’un visiteur ayant une déficience visuelle

Accessibilité?

  • Accessibilité des lieux: *LIMITÉE* L’ensemble de la visite se déroule au rez-de-chaussée. Une série de marches ou une rampe à l’arrière permet de rentrer dans la maison. Veuillez noter que la rampe est trop étroite pour accueillir les chaises roulantes. De plus, la maison étant très ancienne, la seule salle de bain se situe à l’étage.
  • Accessibilité de l’exposition: *BONNE* La visite combine plusieurs supports de médiation. De nombreux objets peuvent être touchés. Si un visiteur a des limitations visuelles, un audioguide qui décrit les photographies est offert sur demande. Des chaises sont également offertes en tout temps durant la visite. Les groupes sont petits (10-15 personnes maximum).

Journées lieux patrimoniaux – Fiducie nationale du Canada

26 Juin 23
admin
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Du 8 au 24 juillet se déroule Journées lieux patrimoniaux un événement créé par la Fiducie nationale du Canada! Le but est de découvrir et de célébrer le patrimoine canadien.

Venez nous visiter en réservant votre place à coord@hcq-chq.org

Exposition: En photo… Être montréalais à la Belle-Époque

26 Juin 23
admin
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Durant la saison estivale, offrez-vous un voyage dans le temps tout en images

L’exposition « En photo… Être montréalais à la Belle-Époque » présente des photographies inédites prises par le Dr Leopold Hurtubise (1880-1955) au début du XXe siècle, soit de 1901 à 1908. Près d’une vingtaine d’images captées par l’appareil photo à soufflet Premo du photographe sont exposées à la Maison Hurtubise, résidence ancestrale construite en 1739, où vécurent six générations de la famille de Léopold Hurtubise, dernier occupant de cette bâtisse reconnue comme lieu patrimonial en 2004.

Les photos exposées ont été sélectionnées parmi les quelques 300 négatifs sur plaques de verre datant du début du XXe siècle, témoignant de la vie urbaine montréalaise de cette époque. L’exposition permet également une visite de la Maison Hurtubise ainsi que de la grange calechière attenante à la propriété entourée de vastes jardins. 

Bien plus qu’une simple exposition photographique, cette initiative de l’Héritage canadien du Québec (HCQ) fait la promotion d’une vision historique sur le long terme. L’HCQ s’est lancé dans l’immense travail d’archivage de cette riche collection photographique documentant l’histoire sociale de Montréal.

L’équipe de la Maison Hurtubise s’est également penchée sur l’aspect visuel de l’exposition et a travaillé fort afin d’adapter les photographies à nos visiteurs avec limitations visuelles. Nous sommes donc fiers d’annoncer l’accessibilité de notre exposition! Ne laissez pas une déficience visuelle vous empêcher de visiter la Maison Hurtubise et demandez simplement l’audioguide!

L’HCQ convie le grand public à vivre La Belle-Époque en photos à travers le regard de Leopold Hurtubise, les mardis, mercredi et jeudis, du 20 juin au 10 août 2023, au 561 chemin de la Côte-Saint-Antoine, à Westmount. Veuillez réserver les billets à coord@hcq-chq.org.

Soirée Capture ton patrimoine 2023

31 Mai 23
admin
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Félicitations aux lauréats.tes du prix Capture ton patrimoine pour l’édition de 2023!

La Maison Hurtubise a eu le plaisir d’accueillir l’équipe d’Action-Patrimoine pour célébrer les finalistes d’un concours de photographie mettant en valeur le patrimoine du Québec. Le concours permet aux jeunes du 3ème cycle du primaire et du secondaire d’explorer le patrimoine de leur région par l’art de la photographie. Les jeunes sont venues accompagnées de leurs proches et de leurs professeurs mentors : la fierté était au rendez-vous!

Un bravo spécial à Gaïa Viénot, la gagnante du prix de distinction, qui a su charmer le jury avec une magnifique photographie d’un menuisier en train de travailler du bois! Sa photographie représente avec brio un aspect du patrimoine immatériel québécois. Une caméra Canon EOS Rebel T7 a été remise à Gaïa!

Pour avoir un meilleur aperçu des photographies, n’hésitez pas à aller sur le site Internet d’Action-Patrimoine!

Nouveauté: notre exposition photographique est audiodécrite

27 Avr 23
admin
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L’exposition photographique de Léopold Hurtubise est un excellent témoignage de la vie montréalaise du début du siècle dernier. La Maison Hurtubise est fière de vous annoncer que l’exposition a connu quelques adaptations afin de pouvoir être accessible à nos visiteurs ayant des limitations visuelles! 

Inaugurée à l’occasion du Festival d’Histoire de Montréal ces 12, 13 et 14 mai, venez découvrir durant tout l’été une riche expérience immersive qui vous fera découvrir les photographies, mais avec vos oreilles…

À quoi s’attendre?

18 photographies sont dispersées à travers trois pièces de la Maison Hurtubise. Elles comptent des sujets variés qui mettent en lumière la vie montréalaise du début des années 1900.

Vous êtes-vous déjà imaginé à quoi pouvait ressembler la commémoration du décès de la reine Victoria à Montréal il y a déjà plus de cent ans?

Voilà votre occasion pour le découvrir! Nous vous invitons à apporter votre téléphone intelligent afin de scanner les codes QR de notre audioguide. Ils vous renverront à des descriptions dynamiques d’une durée d’une à trois minutes. Dans chaque pièce se trouvent des sièges sur lesquels vous pouvez vous asseoir au besoin. 

Vous avez choisi de venir nous visiter?

  • Réservez votre place à coord@hcq-chq.org
  • Demandez l’audioguide adapté dans votre courriel
  • N’oubliez pas votre téléphone intelligent et vos écouteurs

Comment vous y rendre?

  • 561 chemin de la Côte-Sainte-Antoine
  • La station Vendôme se trouve à 15 minutes à pied
  • L’autobus 124 Victoria Nord vous amène à deux pas de la maison
  • Du stationnement se trouve à proximité de la maison sur l’avenue Victoria et la rue Prince-Albert

La Maison Hurtubise au Festival d’Histoire de Montréal!

25 Avr 23
admin
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Affiche de promotion: Festival d’Histoire de Montréal, 3ème édition, du 12 au 14 mai 2023.

Un mot sur le Festival d’Histoire de Montréal…

Montréal a toute une histoire : vivante, intense et multiculturelle ! Venez la découvrir ou la redécouvrir dans ses 14 musées d’histoire, d’archéologie et d’ethnologie, accessibles à tous et à toutes. Leurs collections et leurs archives regroupent plus 2,3 millions d’objets et témoignent de l’évolution du territoire montréalais de la préhistoire à aujourd’hui. Chaque année, ils vous présentent avec passion et précision plus de 30 expositions et événements, ainsi que des visites régulières et de nombreuses activités en ligne. Quatorze musées et autant de façons de raconter la ville et son passé… et de nous la faire aimer encore plus fort.

➡️ Pour en savoir plus veuillez consulter le site du Festival d’Histoire de Montréal

Affiche «Voir l’histoire».

La proposition de la Maison Hurtubise

Vous êtes-vous déjà demandé(e) à quoi pouvait ressembler une dissection faite il y a plus d’un siècle? Avez-vous déjà essayé de vous imaginer la manière dont le décès de la reine Victoria a été honoré à Montréal?

De retour pour un deuxième été, l’exposition de photographies datant du début du siècle dernier est en vedette pour le Festival d’Histoire de Montréal! Venez découvrir des scènes immortalisées par le dernier occupant de la Maison Hurtubise, Léopold Hurtubise. Fascination et émerveillement au rendez-vous!

Nouveauté! Ne laissez pas un handicap visuel freiner votre visite: l’exposition de photographies a connu des ajustements pour permettre son adaptation à un public déficient visuel. N’hésitez-pas à venir et demander notre guide adapté vous offrant une expérience auditive unique en son genre!

Informations pratiques

Vous voulez maintenant venir visiter la Maison Hurtubise en l’occasion du Festival? Voici quelques informations pratiques…

🗓️ Quand? 12, 13 et 14 mai 2023

💲Tarifs:

  • 5$/personne (14 ans et plus)
  • Gratuit pour les 13 ans et moins
  • À noter: veuillez prévoir le montant exact en liquide

IMPORTANT! Avant de venir visiter, soyez sûr de réserver votre place à l’adresse courriel suivante: coord@hcq-chq.org

3 étapes faciles:

  1. Choisissez le jour de votre choix: 12, 13 ou 14 mai 2023
  2. Choisissez votre plage horaire préférée: AM (10:00-12h00) ou PM (13h30-15h30)
  3. Mentionnez, au besoin, si vous désirez le guide adapté

Bonne visite!

Le Montréal du XIXe siècle : Au fil des collections de L’Héritage canadien du Québec

27 Mar 23
admin

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Écrit par Danka Davidovic –

La vaste collection de photographies de l’HCQ vous transporte dans les rues non pavées (et parfois enneigées) du Montréal du XIXe siècle. Née pratiquement en même temps que la photographie, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la stéréoscopie fut popularisée pour produire des images 3D. Ce processus consistait en la prise de deux photos sous des angles légèrement différents dont la distance était équivalente à l’écart entre les yeux. Ces photos mises côte à côte étaient visionnées à travers un stéréoscope, recréant ainsi l’illusion d’une image en 3D (Vaillancourt, 2015).

La collection stéréoscopique de l’HCQ révèle une période d’intense activité économique dans ce qui est devenu le Vieux-Montréal. Malgré la croissance de la ville au-delà de la rue Saint-Antoine à ce stade, le Vieux-Montréal continue d’être un pôle important de la métropole à cette époque. Cette exposition permet d’explorer la ville rue par rue et quartier par quartier durant cette période. Visualisez le plus récent ajout à la rue Sainte-Catherine vers 1840-1850, alors qu’elle deviendra un artère commercial incontournable avec l’ouverture de grands magasins tels Morgan et Ogilvy durant la dernière décennie du XIXe siècle.

Rue Sainte-Catherine enneigée en mars 1869. Prise par James Inglis.

Voir la migration des institutions de la ville industrielle vieillissante dégradée par des zones insalubres, notamment autour du canal Lachine, vers 1860. La maison-mère des Sœurs-Grises sur la rue Dorchester (aujourd’hui désignée René-Lévesque), l’Hôtel-Dieu sur l’avenue des Pins et le Collège de Montréal rue Sherbrooke, témoignent de cet urbanisme modernisé marqué par l’étiolement du patrimoine bâti.

Collège de Montréal. Prise par James George Parks.

Contemplez la splendeur du Mille carré doré (Golden Square Mile), luxueux quartier résidentiel de riches hommes d’affaires autour de 1850. Certains d’entre eux se sont installés sur la rue Dorchester, tel Harrison Stephens, mais les familles fortunées favoriseront davantage le secteur adossé au Mont-Royal. On peut encore aujourd’hui admirer plusieurs de ces propriétés.

Maison du marchand James Linton. Photographe inconnu.

William Notman, James Inglis, James George Parks et bien d’autres offrent une perspective captivante de la ville dans cette exposition en ligne préparée par Yves Guillet. Cliquez ici pour télécharger le PDF en français.

Référence:

Exposition spéciale des photographies du Dr Léopold Hurtubise

27 Mar 23
admin

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Écrit par Danka Davidovic

Léopold Hurtubise est né en 1880. À l’âge de 20 ans, il est admis comme étudiant en médecine. Il fait alors l’acquisition de son premier appareil photo «Premo», un appareil haut de gamme, estimé à environ 4 365 $, une somme considérable à cette époque. Plus d’un siècle s’est écoulé depuis. C’est grâce à l’Héritage canadien du Québec (HCQ) que le «Premo» ainsi que plus de 300 négatifs en verre tirés de l’appareil ont pu traverser le temps.

Appareil photo « Premo » vers 1901

Les négatifs en verre consistent en une solution chimique sensible à la luminosité appliquée sur une plaque de verre, laquelle est ensuite exposée à la lumière à travers l’objectif de l’appareil recréant ainsi l’image photographiée. Cette image est appelée négatif en raison de ses couleurs négatives inversées de l’image originale perçue par l’œil humain. Il s’agit du processus de l’inversion de la lumière et du noir (A Brief History of Glass Plate Photography, s.d.). Les négatifs sur verre produits par Léopold Hurtubise offrent une représentation inestimable de l’expérience de la classe moyenne ayant défini l’histoire et le contexte politique montréalais au cours du XXe siècle. Ces photographies illustrent une variété de sujets tels le quotidien de la vie familiale et sociale du jeune médecin ainsi que des événements marquants à Montréal.

Mais ce n’est qu’en 2019 que ces négatifs en verre ont été découverts. La lourde boîte dans laquelle les négatifs en verre étaient entreposés était cachée dans un coin poussiéreux mais bien protégé de la Maison Hurtubise.

Boîte dans laquelle étaient rangés les négatifs en verre de Léopold Hurtubise.

L’archiviste en ce temps-là, Laura Estévez-Vásquez, et le directeur général de la HCQ, Jacques Archambault, ont ouvert la boîte pour trouver de petites boîtes en carton, contenant des négatifs en verre soigneusement emballés dans des chemises.

Les petites boîtes remplies de négatifs en verre.

Sur nombre d’entre eux sont inscrites des notes manuscrites de Léopold Hurtubise.

Un négatif en verre et sa chemise, sur laquelle était inscrit « Groupe des bancs Filiabrault ».
Un autre négatif en verre et ses chemises, avec les notes du Dr. L. Hurtubise.

C’est grâce aux soins précautionneux de la famille Hurtubise ainsi qu’aux interventions de l’HCQ pour la préservation de ces négatifs qu’il nous est aujourd’hui possible d’admirer ces magnifiques images dépeignant le monde tel que le voyait Léopold Hurtubise au début des années 1900. Venez les découvrir lors de cette exposition spéciale, présentée à la Maison Hurtubise de juin à septembre 2023. Pour un aperçu PDF de l’expo-photos, cliquez ici !

Référence:

Noël à la Maison Hurtubise

19 Déc 22
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Écrit par Delia Oltean

Et voilà, il est fini… Il est magiquement parfait ! Il faut, en revanche, se reculer de quelques pas pour bien voir toutes les couleurs scintiller dans le noir… Les globes colorés reflètent les lumières et envoient des faisceaux rouges et verts un peu partout, c’est magnifique. Quand on s’approche, ce sont les petits détails de chaque boule de Noël qui sont révélés. Oui, cette année, il est bien joli notre sapin de Noël !

Soudainement, une pensée fait son chemin dans notre esprit : quelle est l’histoire de cet arbre bien aimé ?

Il faut remonter aussi loin que le Moyen Âge pour voir apparaître ces fameux arbres de Noël. La seule différence c’est qu’alors ils ne se trouvaient pas dans nos maisons, mais bien dans des théâtres (Lebel, 1996, p.24) ! Il faut attendre jusqu’au XVIe siècle pour voir les premiers sapins ornés en Alsace et à Strasbourg. Quels étaient les ornements ? Des pommes, des friandises, des bretzels et des roses en papier en tant que symbole de la Vierge Marie. Les cadeaux pour les enfants étaient également suspendus parmi les branches (Marsh, 2015).

Bien que la tradition du sapin ait ses origines en France, il semble que la pratique n’ait pas vraiment été poursuivie par les colons de la Nouvelle-France. Il faudra attendre la femme d’un général allemand pour qu’en 1781, à Sorel, Friederike Charlotte Louise von Riedesel, décide d’illuminer un sapin pour la veille de Noël (Lebel, 1996, p.24).

Quant aux fameuses boules de Noël, elles apparaissent en Allemagne durant les années 1830 et ne trouvent pas tout de suite leur place sur les branches du sapin, mais sont plutôt accrochées aux fenêtres. La fonction des boules est la suivante : détecter les mauvais esprits qui souhaitent gâcher la fête (Lebel, 1996, p.25). En effet, si l’on voit son propre reflet, c’est que nous sommes un véritable humain pouvant recevoir nos cadeaux. Sans reflet toutefois, il faut faire attention !

La pratique de monter et d’orner son sapin de Noël gagne en popularité durant l’époque victorienne, en 1848, après qu’une illustration représente la famille royale en train de décorer leur arbre de Noël. Même si la reine Victoria et son époux, le Prince Albert, ont contribué à la popularité du sapin, il est nécessaire de mentionner que, contrairement à la croyance populaire, la tradition avait déjà débuté par la reine Charlotte au tournant du XIXe siècle (Marsh, 2015).

En avançant dans le XIXe siècle, des inventions comme celle des ampoules électriques viennent également contribuer à la magie de Noël : la production manufacturée de guirlandes débute autour de 1890. Fait intéressant : le premier sapin éclairé par de petites ampoules électriques au Québec se trouve à Westmount en 1896 (Lebel, 1996, p.26) !

Cette année, c’est au tour de la Maison Hurtubise de se joindre à la tradition de l’illumination du sapin de Noël. Durant la période des Fêtes, n’hésitez pas à passer tout près de la maison pour observer, à votre tour, cet arbre à l’histoire fascinante !

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes.


Bibliographie :

Lebel, J.-M. (1996). Mon beau sapin : coutumes et décorations de l’arbre de Noël. Cap-aux-Diamants (47), 24–27. https://id.erudit.org/iderudit/8234ac

Marsh, J. (2015). Christmas in Canada. In The Canadian Encyclopedia. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/christmas-in-canada

Entrer dans un nouveau siècle

25 Août 22
admin
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Écrit par Delia Oltean –

Les toutes premières voitures à moteur remplaçant les chevaux, les gramophones servant à diffuser de la musique, les appareils photo… Toutes ces inventions datant de la fin du XIXe au début du XXe siècle ont été découvertes petit à petit par la dernière génération des Hurtubise. Dans ce début de siècle riche en changements de toutes sortes, l’augmentation du niveau d’éducation de la famille a contribué à assouvir la soif de connaissance des derniers ayant vécu dans la maison. L’accès à l’art a stimulé les passions différentes de la famille jusqu’à ce qu’ils laissent derrière eux, encore aujourd’hui, des traces de cet intérêt. 

Deux noms ressortent lorsqu’on retourne au début du siècle dernier : Melvina et Léopold Hurtubise. La profession d’infirmière de Melvina ne l’a pas empêchée d’améliorer son talent pour le dessin. Encore conservés dans la maison, quelques dessins de sa main sont exposés et visibles au cours d’une visite guidée. Quant à Léopold, il s’est davantage intéressé aux technologies et aux grandes modes artistiques plutôt qu’à l’application d’un art en particulier. 

Lorsque Léopold a acquis la maison en 1911, il en a profité pour ajouter « des symboles du confort moderne à l’intérieur, soit l’eau courante et l’électricité. » (Stewart et Robichaud, 2001, p.52) La maison Hurtubise a donc été rénovée afin de permettre un confort supplémentaire que leur permettaient les technologies de leur époque. Loin de simplement moderniser l’intérieur, Léopold a également modifié l’aspect extérieur en entreprenant des rénovations. Il souhaitait « briser l’apparence unie adoptée pendant les années 1870. » (Stewart et Robichaud, 2001, p.52) Pour arriver à ce résultat, le crépi de pierres des champs a été enlevé, le revêtement de l’annexe a différé de celui de la maison et quelques fenêtres ont été ajoutées. 

À la suite des rénovations de la Maison Hurtubise en 1911, le changement majeur reste, malgré toutes les modifications, la galerie de style Beaux-Arts à l’avant de la maison. Très prisée aux États-Unis, l’architecture Beaux-Arts est populaire entre 1880 et 1930 et est reconnaissable par son allure massive aux nombreuses arches et colonnes décoratives (Jackson, 2021, para. 7). Ce type d’architecture est beaucoup plus utilisé pour de grands bâtiments publics (un exemple : la gare de Grand Central Terminal à New-York), bien qu’il soit possible de voir des maisons privées appartenant à l’élite à Newport au Rhode Island (Jackson, 2021, para. 3). La galerie de la Maison Hurtubise est, tout d’abord, agrandie pour couvrir toute la longueur de la façade. La galerie tourne le coin de la maison afin de permettre l’ajout d’un escalier longeant le mur. Probablement que l’inspiration de Léopold pour les Beaux-Arts se fait au courant de ses voyages (il faut également noter que Melvina a habité pendant quelque temps à New-York). La galerie est alors à l’image de l’architecture tendance de l’époque !

Références :

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